NOUS DEMANDONS

Que soit assurée la sécurité des piétons, toutes générations confondues, dans leurs espaces piétonniers en faisant respecter les interdictions de circuler (zones piétonnes et trottoirs) pour les vélos et autres engins.

Que soit améliorée la visibilité de la signalisation routière pour éviter les incompréhensions des cyclistes dans les accès non autorisés (espaces piétonniers)

Que l’on veille aux respects de la loi sur la circulation routière (LCR) et son ordonnance (OCR) afin d’assurer une forte diminution des comportements dangereux des deux roues dans la circulation et sur les trottoirs.

Suite à la demande d’une membre de notre association qui a pris cette photo, Johan Pain notre président, a contacté le délégué-piétons, Monsieur Pierre Corajoud, pour lui signaler cet état de fait récurent, qui crée des embarras sérieux aux piétons qui doivent se tenir aux diverses rampes et mains-courantes.

Monsieur Corajoud a pris bonne note et a fait suivre à la police.

Nous sommes dans l’attente d’un retour.

REPONSE DE LA VILLE le 23 septembre 2022

L’objectif de la Ville est d’offrir des stationnements en nombre suffisant pour les cyclistes. Aujourd’hui, il y a environ 5'000 places de stationnement à Lausanne, avec une augmentation autour de 500 places par an.

La progression de l’usage du vélo peut toutefois induire parfois un manque de places de manière ponctuelle qui induit des parcages sur les trottoirs.

Légalement, les cycles ont le droit de se stationner sur les trottoirs s’ils ne gênent pas la progression des piétons. A cet effet, la loi stipule qu’un passage de 1m50 minimum doit être garanti.

Selon les normes en vigueur, les tronçons de chemins où la pente est supérieure à 6% devraient être munis d’une main-courante. C’est le cas en de nombreux endroits à Lausanne, même si quelques secteurs n’en comptent pas pour des raisons diverses (exiguïté du trottoir, discontinuités importantes et répétées à des entrées privées, …). Dans le cas présenté à la rue Benjamin-Constant, les pentes sont de 5%. Aussi, le dispositif avec les barrières est considéré comme un garde-corps pour éviter les chutes plutôt que comme une main-courante (même si certaines personnes peuvent l’utiliser à cet effet). Ainsi, la configuration de cette barrière avec des montants qui dépassent verticalement n’est pas la même que celle des mains courantes qui ont une continuité ne nécessitant pas de lâcher-prise de la part du piéton.

Dans les cas où des vélos sont parqués régulièrement sur des mains courantes dans des rues en pente, nous faisons le nécessaire pour créer à proximité des stationnements vélos. Cela a été par exemple le cas au bas du chemin Jean-Jacques Porchat près de la Clinique de la Source où le problème a été réglé de la sorte.

CHEMIN CHANTEMERLE

Notre Association, à la demande de plusieurs personnes du quartier de La Sallaz, est intervenue auprès de la Ville de Lausanne concernant les problèmes de sécurité pour les piétons dans leurs déplacements au Chemin Chantemerle depuis l’introduction du 30 km/h et l’autorisation aux cyclistes de rouler en contre-sens :

Réponse de la Ville du 29 septembre 2022

La bande longitudinale pour piétons est dimensionnée de sorte à ce que les automobiles puissent passer sur le chemin de Chantemerle sans forcément empiéter dessus. Si la bande était plus large, chaque véhicule devrait obligatoirement rouler sur ce « faux-trottoir », message que l’on ne souhaite pas envoyer aux différents usagers. Il est préférable d’avoir une bande étroite mais relativement épargnée par la circulation, plutôt que plus large mais constamment empiétée.

L’alternative serait de supprimer tout le stationnement longitudinal pour permettre d’avoir un aménagement plus sécurisé, soit une vingtaine de places, ce qui n’est pas une solution jugée opportune à l’heure actuelle.

Il faut rappeler que ce secteur est dernièrement passé en zone 30, ce qui, avec des vitesses adaptées, devrait améliorer la cohabitation entre les différents usagers.

En ce qui concerne la végétation qui déborde sur le domaine public, les propriétaires sont tenus d’entretenir leurs haies afin qu’elle ne gêne pas la mobilité. Nous allons transmettre cette remarque à la Police, qui veillera à ce que celles-ci soit taillée régulièrement pour ne plus empiéter sur le cheminement piétonnier.

Enfin, pour ce qui est du rafraichissement du marquage, nous allons demander à nos services de l’intégrer dans ses campagnes, en sachant que le marquage est réalisé quand les températures ne descendent pas en-dessous de 10°C.